Un brillant chapitre de notre histoire diplomatique
1) Son travail avec la presse.-
2) Son activité commerciale.-
3) La banane équatorienne à Paris.-
4) Quelque chose de plus que tous les Accords.-
a) Dans le cadre historique et magnifique du Petit-Palais, si bien situé à proximité des Champs Elysées, eut lieu du 17 novembre 1973 à février 1974 l’exposition « Richesses de l’Equateur – Art précolombien et colonial » ; plus de 500 pièces, objets rares, furent présentées dans les vitrines d’une dizaine de salles de ce palais, où quelques semaines auparavant avaient brillé avec éclat des collections du Musée de l’Or de la Banque de Bogota. Cette exposition fut préparée par Hernan Crespo Toral , sous le patronage des Ministères des Affaires Etrangères et de la Culture et d’un Comité qui comprenait outre le Président du Conseil Municipal et le Préfet de Paris, plus de dix ambassadeurs et personnalités du monde de la culture et de la politique d’Equateur et de France.
b) Le jour suivant au Musée d’Art Moderne, près du Trocadéro, aux côtés des œuvres des différentes écoles de la peinture moderne réalisées par Picasso, Rouault, Matisse, Braque, Utrillo, Chagall, Kandinsky et Dufy entre autres, Oswaldo Guayasamin exposa une collection triée sur le volet présentant sa longue et extraordinaire trajectoire artistique, en particulier les tableaux composant « l’Age de la Colère » (« Edad de la Ira »). Cette Exposition provoqua l’admiration des visiteurs dont les commentaires n’étaient que les confirmations d’opinions émises sur la peinture de notre compatriote par d’illustres auteurs dont Asturias et Neruda, et durant l’exposition Jacques Lassaigne, célèbre critique d’art, écrivait : « Cet Age de la Colère est l’œuvre d’un puissant démiurge qui fait défiler devant nos yeux, blessés de stupeur et de honte, les créatures de la terre dont la misère se perd dans la nuit des temps et dont le cri s’élève du plus profond de leurs âmes ».
c)Finalement la troisième exposition organisée à l’Institut National de Recherche et de Documentation Pédagogique présenta une collection du « Livre Equatorien ». Une première grande exposition, au cours de laquelle avaient été présentés 1101 ouvrages, avait déjà eu lieu en 1962 grâce à la collaboration du Directeur de « l’Institut des Hautes Etudes d’Amérique Latine » de l’Université de Paris ; à cette occasion, selon le catalogue imprimé par la Maison de la Culture Equatorienne (Casa de la Cultura), 1100 titres, œuvres écrites par plus de 600 auteurs équatoriens (4), furent exposés. L’exposition fut inaugurée par le Ministre français de l’Education accompagné par le Président de la Maison de la Culture Equatorienne et un important groupe de personnalités représentant l’éducation et la culture. Ayant été nommé par le Ministère équatorien des Affaires Etrangères « Commissaire Artistique » (Note n° 19/DG/9.3.1973), ce fut pour moi un honneur de me charger de cette exposition ; recevoir un public nombreux et notamment des Professeurs intéressés par notre littérature nationale qui me demandaient des information sur tel ou tel auteur dont ils pourraient recommander la lecture à leurs étudiants.
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