La diplomatie et l’archéologie sont deux disciplines qui semblent éloignées l’une de l’autre ; pourtant, elles ont des points de rencontre. Ainsi, nombreux sont les exemples de diplomates qui ont participé aux débuts de l’archéologie en tant que science, en qualité d’amateurs aussi. Les missions archéologiques étrangères qui ont travaillé dans notre pays sont entrées par la voie diplomatique (Allemagne, Espagne, Etats-Unis, France,…). De même, dans l’actualité, c’est à travers les Ministères des Affaires Etrangères que se fait la récupération de pièces archéologiques issues de trafics illégaux. D’autre part, la diplomatie est un moyen de faire connaître notre identité à l’étranger, et l’archéologie, une composante essentielle dans la définition de ce que nous sommes. Bien que dans notre pays, la diplomatie en tant qu’institution soit née en 1830, la notion de représentation officielle existait déjà bien avant, et elle peut également être étudiée d’un point de vue archéologique. Par ailleurs, le travail de l’archéologue se rapproche de celui du diplomate, car le chercheur est lui aussi un « ambassadeur » de la science et du patrimoine (Voir l’interview «L’Archéologie est la lettre ‘A’ de l’alphabet culturel»).
Créer ce blog signifie également dialoguer. C’est pour cette raison que nous inclurons des collaborations d’autres auteurs qui, à travers ces notes sur l’archéologie et la diplomatie, illustrent notre seule intention: susciter en permanence un intérêt croissant envers l’Equateur.
Catherine LARA
ARCHÉOLOGUE
Claude LARA BROZZESI
DIPLOMATE (3)
(1) Edgar MORIN. Mon chemin. Entretiens avec Djénane Kareb Tager. París, Fayard ; p. 115.
(2) Voir section «articles en français» ci-contre