NOTES :
1 Dolores Cacuango nous décrit leurs conditions de vie dans ce contexte : « Nous vivions dans une cabane humide, sans soleil, sans lumière. Nous nous éclairions avec la flamme du feu. Oui, il existait des bougies à cette époque mais nous n’avions pas d’argent pour en acheter. Nous dormions là, cuisinions et avions nos cochons d’Inde. Dans le grenier, nous avions nos grains, notre linge. Le lit était sur le sol près du feu pour avoir chaud ». Nous traduisons toutes les citations en essayant de respecter le style oral des informatrices. RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Pionera en la lucha por los derechos indígenas, Quito, Comisión Nacional Permanente de conmemoraciones cívicas, 2007, p. 15.
2 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, Quito, Banco Central del Ecuador, 2005, p. 17, pp. 201-21. Nous ne citons ici que les domaines auxquels nous ferons référence au cours de cette étude.
3 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, Historia agraria y social de Cayambe, Quito, FLACSO, Abya Yala, 2009, p. 54 ; MIÑO GRIJALVA, Cecilia, Tránsito Amaguaña. Heroína India, Quito, Banco Central del Ecuador, 2006, p. 36. Cette loi est aussi appelée loi de bienfaisance, « Ley de Beneficiencia », en raison du décret du 19 octobre 1908 qui, en deux articles différents, lie les deux aspects de la question : « Declárase del Estado todos los bienes raíces de las Comunidades Religiosas establecidas en la República ». – « Adjudícanse las rentas de los bienes determinados en el artículo primero, a la beneficencia pública ». ECHEVERRÍA, Enrique, «Alfaro y lo jurídico», El Comercio, 22 de enero de 2012, en ligne, consulté le 15/07/2014, http://www.elcomercio.com/ opinion/alfaro-y-juridico.html.
4 BETHELL, Leslie, Historia de América latina, Barcelona, Editorial Crítica, 1992, Tomo X, p. 307 ; GRAN ORIENTE DE ECUADOR, «Alfarismo, masonería y Estado republicano», en ligne, consulté le 15/06/2014, http://rey-salomon.blogspot.fr/2005/03/alfarismo-masoneria-y-estado.html
5 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., p. 79.
6 Ibidem, p. 62 ; BETHELL, Leslie, op. cit., p. 312 ; DÁVALOS, Pablo, «Los sistemas productivos del Ecuador: el sistema hacienda y el sistema plantación», Publicación mensual del Instituto Científico de Culturas Indígenas, año 1, n° 3, junio de 1993, en ligne, consulté le 16/06/2014, http://www.icci.org.ec/?p=91. Le « concertaje » est le contrat selon lequel le travailleur s’engageait à prêter ses services au propriétaire à vie et de façon héréditaire sans recevoir de salaire ou un salaire minime.
7 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 34.
8 Entre 1736 et 1744, durée de leur séjour dans le pays pour effectuer les mesures géodésiques avec l’expédition française, Jorge Juan et Antonio Ulloa observaient que les détenteurs de « huasipungos » travaillaient trois cents jours par an pour le compte du propriétaire. Dans la région de Cayambe, à l’époque qui nous occupe, selon Marc Becker, ils consacraient six jours au bénéfice du domaine, preuve que rien n’avait changé depuis le XVIIIe siècle. De fait, dans la liste des revendications des travailleurs de Pesillo, en 1931, figurait la réduction de l’obligation à cinq jours. En 1950, dans le nord de la Sierra, telle était la norme : quatre à cinq jours. Les travailleurs agricoles pouvaient ainsi se consacrer à la culture de leur parcelle au moins une journée par semaine, le dimanche étant le jour de repos recommandé par l’Église afin de permettre l’assistance à la messe. JUAN, Jorge, ULLOA, Antonio, Noticias secretas de América, Buenos Aires, Ediciones Mar Océano, 1953, pp. 209-215, cité par OBEREM, Udo, «Contribución a la historia del trabajador rural de América Latina: «conciertos» y «huasipungueros» en Ecuador», Sarance, diciembre de 1978, p. 58 ; BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., p. 81 ; MIÑO GRIJALVA, Cecilia, citant PRIETO, Mercedes, op. cit., p. 91 ; FARGA HERNÁNDEZ, María Cristina, ALMEIDA VINUEZA, José, Campesinos y haciendas de la Sierra Norte. La transformación del campesinado y la comunidad en la Sierra Norte, Otavalo, Instituto Otavaleño de Antropología, 1981, p. 60, p. 278.
9 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., pp. 61-66.
10 RODAS MORALES, Raquel, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, Quito, Trama Ediciones, 2009, quinta edición, p. 18 ; BULNES, Marta, Me levanto y digo. Testimonio de las mujeres quichuas, Quito, El Conejo, 1994, pp. 32-40, reproduit sous le titre «Tránsito Amaguaña», Fondo documental / Narrativas de Mujeres Indígenas / Flasco / Ecuador, p. 2, en ligne, consulté le 31/07/2014, http://www.flacso.org.ec/docs/TRANSITO %20AMAGUANA3.pdf.
11 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 72. Témoignage de Virgilio Lechón.
12 GÁMEZ, Javier, Historia social y política del Movimiento indígena del Ecuador 1920-1990, Saarbrücken, Editorial Académica Española, 2012, p. 55.
13 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 30.
14 Les enfants ont toujours aidé leurs parents dans les tâches qui leur étaient assignées. Pourtant, en 1919, l’OIT, dans ses Principes généraux, au point 6, préconise l’élimination du travail des enfants et insiste sur la nécessité de le limiter pour permettre aux adolescents des deux sexes de continuer leur éducation et de poursuivre leur développement physique. RODGERS, Gerry, LEE, Eddy, SWEPSTON, Lee, VAN DAELE, Jasmien, L’Organisation internationale du Travail et la quête de justice sociale, 1919-2009, Genève, Bureau international du Travail, 2009, p. 281. Avec l’imposition du travail à douze ans, à temps plein, s’entend, nous sommes loin de ces prescriptions. Le premier Code du Travail équatorien, édicté en 1938, dans son article 83, fixe l’âge légal du travail des enfants à quatorze ans.
15 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, pp. 60-61.
16 Ibidem, p. 62 ; MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., pp. 45-47.
17 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 64.
18 PÉREZ PIMENTEL, Rodolfo, «Dolores Cacuango», en ligne, http://www.diccionariobiograficoecuador.com, consulté le 16/06/2014.
19 Sauf précisions contraires, pour reconstituer les biographies de ces deux militantes, nous nous basons sur les ouvrages déjà cités de Raquel Rodas Morales et Cecilia Miño Grijalva.
20 Ces déplacements supposaient trois jours de marche par des chemins muletiers car il n’y avait pas de routes, avec trois pauses : à Cayambe, le premier jour, à Guayllabamba, le second jour, et le troisième à Calderón. RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Pionera en la lucha por los derechos indígenas, pp. 58-59, p. 94. Les Indiens ont l’habitude de marcher pieds nus. Comme l’indique Tránsito Amaguaña, elle achète des sandales à Cayambe et ne les met qu’à Guayllabamba. En effet, une loi votée par la junte militaire qui prit le pouvoir à l’issue de la Révolution julienne du 9 juillet 1925 interdisait de marcher pieds nus dans les lieux publics. MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 66 ; BETHELL, Leslie, Historia de América latina, Tomo X, p. 310. Tránsito Amaguaña précise l’organisation de ces déplacements : « Nous allions dormir à Cayambe. Nous partions de là à trois heures du matin. À midi nous étions à Guayllamba. Nous rafraîchissions nos pieds dans l’eau et nous continuions. Nous dormions à Calderón pour partir tôt le matin aux audiences. Nous restions à Quito cinq jours, huit jours, nous y restions jusqu’à un mois ». RODAS MORALES, Raquel, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, Quito, Comisión permanente de conmemoraciones cívicas, 2007, p. 42. Elles logeaient à Quito à la Casa del Obrero, mise à disposition des militants par le Parti communiste. Idem, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 94.
21 Voir son programme dans El pensamiento de la izquierda comunista (1928-1961), Introducción y selección de IBARRA, Hernán, Quito, Ministerio de Coordinación de la Política y Gobiernos Autónomos Descentralizados, 2013, pp.131-134.
22 En 1950, date du premier recensement officiel, les analphabètes représentent 44,2 % de la population, UNESCO, MINISTERIO DE EDUCACIÓN, La alfabetización en el Ecuador. Evolución histórica, información actualizada y mapa nacional de analfabetismo, 2009, Quito, UNESCO, 2009, en ligne, consulté le 15/07/2014, http://unesdoc.unesco.org/images/0018/001851/185161s.pdf, p. 21. En 1931 et 1933, 65 % des adultes étaient analphabètes. Le vote des femmes sachant lire et écrire facultatif est reconnu en 1929 et devient obligatoire en 1967, tandis que le droit de vote des analphabètes n’est inscrit dans la Constitution qu’en 1978, à titre facultatif (article 33). MASSAL, Julie, Les mouvements indiens en Équateur. Mobilisations protestataires et démocratie, Paris, Karthala, 2005, p. 40, p. 49 ; Constitución política de 1978, en ligne, consultée le 31/07/2014, http://www.cortenacional.gob.ec/cnj/images/pdf/constituciones/43%201978%20Texto%20Original.pdf
23 En 1931, 9 % des femmes aptes à voter sont inscrites sur les listes électorales, pourcentage qui s’élève à 12 % en 1933. MASSAL, Julie, op. cit., p. 40.
24 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., p. 131.
25 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., pp. 168-169.
26 Ibidem, p. 176.
27 BECKER, Marc, «Comunistas, indigenistas e indígenas en la formación de la Federación Ecuatoriana de Indios y el Instituto Indigenista Ecuatoriano», Íconos, n° 27, enero de 2007, p. 140.
28 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., p. 144.
29 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Pionera en la lucha por los derechos indígenas, p. 81.
30 Idem, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 121.
31 Ibidem, p. 97.
32 Ibidem, p. 109.
33 Ibidem, p. 122.
34 Ibidem, p. 76.
35 Ibidem, p. 130.
36 La lande, le « páramo », se situe entre 3 500 et 4 500 mètres d’altitude. Cette aire géographique est essentiellement une zone de pâturages naturels située sur les hauteurs dominant les terres de culture.
37 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 117.
38 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., pp. 77-78 : « Luis voyait sa mère abandonner le foyer toutes les nuits et se déplacer dans les ténèbres de village en village, au risque d’être arrêtée par la police qui faisait la ronde dans la zone avec insistance. Dolores allait de San Pablo Urco à Moyurco, de là à Pesillo et ensuite elle montait à La Chimba. Elle faisait la ronde dans la nuit et recueillait les plaintes pour les emmener au Comité de Défense indigène à Quito. […] Bien qu’elle fût consciente du danger, elle considérait que quelqu’un devait prendre en charge la défense des Indiens ».
39 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Pionera en la lucha por los derechos indígenas, p. 81 ; MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 97 ; YÁNEZ DEL POZO, José, Yo declaro con franqueza. Memoria oral de Pesillo-Cayambe, Quito, Abya Yala, 1988, «Dolores Cacuango», reproduit par Fondo Documental / Narrativas de mujeres indígenas / FLACSO / Ecuador, p. 4, en ligne, consulté le 31/07/2014, http://www.flacso.org.ec/docs/ DOLORES_CACUANGO_2.pdf.
40 Sur les évolutions idéologiques d’ECUARUNARI, acronyme de Ecuador Runacunapac Richarimui, qui signifie «Réveil de l’Indien équatorien », organisation d’orientation ethniciste et classiste, créée entre 1968 et 1972, voir MASSAL, Julie, op. cit., pp.87-91.
41 Cette fresque murale ne comporte que trois femmes. Le portrait de Dolores Cacuango figure à côté de celui de Manuela Sáenz, la maîtresse de Simon Bolivar, qui participa activement aux campagnes du Libérateur et fut sa conseillère avisée, et de Manuela Cañizares, chez qui se réunirent pour se concerter, le 9 août 1809, les patriotes qui proclamèrent l’Indépendance de l’Audience royale de Quito le lendemain. Sur le rôle joué par Manuela Sáenz, voir LARA, Claude, « Manuela Sáenz la Libératrice du Libérateur (la Libertadora del Libertador)», Apuntes, 18 de abril de 2011, en ligne, consulté le 23/09/2014 : http://arqueologia-diplomacia-ecuador.blogspot.com/2011/04/manuela-saenz-la-liberatrice-du.html.
42 KERSFFELD, Daniel, «Dolores Cacuassingo, líder irrepetible», El Telégrafo, 19 de febrero de 2014, en ligne, consulté le 16/07/2014, http://www.telegrafo.com.ec/cultura1/item/dolores-cacuango-lider-irrepetible.html.
43 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 165, p. 157.
44 «Correa se compromete en funeral de líder indígena a terminar con injusticia», El Tiempo, 14 de mayo de 2009, en ligne, consulté le 20/06/2014, http://www.eltiempo.com.ec/noticias-cuenca/16127-correa-se-compromete-en-funeral-de-li-der-indi-gena-a-terminar-con-injusticia/
45 RODAS MORALES, Raquel, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, pp. 26-29.
46 Elle alla à Quito à pied vingt-six fois. RODAS MORALES, Raquel, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, Quito, Comisión permanente de conmemoraciones cívicas, 2007, p. 42. La mise en place de moyens de communication, l’arrivée du train à Cayambe en 1928 et la construction de la route reliant la capitale à Ibarra facilitèrent ensuite les déplacements.
47 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 101.
48 Ibidem, p. 246 ; RODAS MORALES, Raquel, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, 2007, p. 62.
49 Au cours de ce séjour, on lui offrit un tracteur qu’elle ne put pas emporter faute d’argent pour payer le transport, preuve évidente que son militantisme n’avait pas pour but l’enrichissement personnel. Le fait qu’elle ait dû demander deux cents sucres au Brésil pour acheter de quoi boire à un membre de la délégation, qui les lui refusa, est un autre indice qu’elle ne possédait pas de ressources propres et vécut dans la pauvreté. PÉREZ PIMENTEL, Rodolfo, «Tránsito Amaguaña», Diccionario biográfico de Ecuador, en ligne consulté le 25/06/2014, http://www.diccionariobiograficoecuador. com/tomos/tomo21/a2.htm ; MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 230.
50 RODAS MORALES, Raquel, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, 2007, p. 61.
51 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 260.
52 PRIETO, Mercedes, «»Yo me he envejecido en esta lucha…», Tránsito Amaguaña», in BULNES, Marta, op. cit.
53 RODAS MORALES, Raquel, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, Quito, Trama Ediciones, 1994, p. 77.
54 Ibidem, p. 41. Cette phrase a été reprise par le président de la FEI, José Agualsaca Guamán, lors de l’hommage qui lui a été rendu deux mois après sa mort. «Discurso del presidente de la FEI en homenaje a Tránsito Amaguaña» 16 de julio de 2009, en ligne, consulté le 01/08/2014, http://www.cafolis.org/index2.php?option =com_content&do_pdf=1&id=461.
55 «Tránsito Amaguaña. La lideresa indígena», U-RED, 10 de junio de 2013, en ligne, consulté le 20/06/2014, http://social.unach.edu.ec/blog/archivos/1471.
56 Ce mouvement politique, créé en février 1996, regroupe la Confédération des nationalités indigènes d’Équateur (CONAIE), fondée en 1986, et des acteurs sociaux non indiens. Il devient aux élections du printemps de la même année la troisième force politique nationale. La CONAIE joue un rôle déterminant dans le coup d’État du 21 janvier 2000 organisé par le colonel Lucio Gutiérrez qui aboutit au renversement du président Jamil Mahuad. Les élections présidentielles de 2002 consacrent la double victoire électorale de Pachakutik et de Lucio Gutiérrez. MASSAL, Julie, op. cit., pp. 9-11.
57 Ce prix a été doté de 2 500 dollars, d’un diplôme, d’une médaille en or et d’une pension à vie qui, en 2003, correspondait à vingt-cinq salaires minimum. Celui-ci s’élevait alors à cent vingt-neuf dollars. Tránsito Amaguaña, âgée de quatre-vingt-quatorze ans, n’assista pas à la cérémonie officielle, le prix lui fut remis par le président de la République, le 21 août, chez elle à La Chimba. Informations en ligne, consultées le 31/07/2014 : «Lucio Gutiérrez ofició entrega de premios Eugenio Espejo», El Universo, 11 de agosto de 2003, http://www.eluniverso.com/2003/08/11/0001/261/99AB137BC98440B7A809DEA6A733E57B.html; «Gutiérrez entrega el Eugenio Espejo», Explored.com, 11 de agosto de 2003, http://www.explored.com.ec/noticias-ecuador/gutierrez-entrega-el-eugenio-espejo-153683.html ; «Aumentan $ 6,62 a salario básico», La Hora, 17/01/2004, http://www.lahora.com.ec/index.php/noticias/show/1000219935/1/Aumentan_$_6,62_a_ salario_ b%C3%A1sico.html.
58 MAILER, Mattié, «Mujeres de Abya Yala: Mama Tránsito Amaguaña (1909-2009), CEPRID, 2 de marzo de 2010, en ligne, consulté le 20/06/2014, http://www.nodo50.org/ceprid/spip.php?article751.
59 Cette phrase prononcée par Tránsito Amaguaña a été reprise comme titre par José Yánez del Pozo pour son livre : YÁNEZ DEL POZO, José, Mi nombre ha de vivir y yo me he de ir a mi destino. Género, producción y aprendizaje intercultural en los pueblos andinos, Quito, Abya Yala, 2005. L’auteur reprend cette phrase p. 32, comme reflet de la pensée personnelle de l’informatrice à propos de la création, en 1990, de l’école interculturelle bilingue qui porte son nom à Quito.
60 «El primer sindicato indígena», En Marcha. Órgano del Comité Central del Partido Comunista Marxista Leninista del Ecuador, 5 de enero de 2013, en ligne, consulté le 21/06/2014, http://www.pcmle.org/EM/ spip.php?article5485.
61 Dolores Cacuango explicite qu’elle a organisé les syndicats chez elle la nuit. RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, pp. 78-79, p. 76. Tránsito Amaguaña le confirme : « Nous nous réunissions cachés dans les grottes, dans les ravins, au milieu des « chilcas » [plantes de la région]. Loin des enfants. […] Ainsi en nous réunissant, en nous cachant, en parlant, en parlant nous avons réussi à former les syndicats agricoles. El Inca à Pesillo, Tierra Libre à Muyurco, Pan y Tierra à La Chimba ». RODAS MORALES, Raquel, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, p. 32.
62 Sur la formation des syndicats, voir Idem, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, pp. 71-74 et MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., pp. 69-75.
63 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 70. Sur ces supposées fêtes, voir le témoignage de Tránsito Amaguaña, ibidem, pp. 66-68, en particulier p. 68 : « nous visitions les familles et les habitants pour organiser le syndicat. Nous allâmes chez Neptalí Ulcuango, à Cangahual, ainsi, en secret, avec des guitares et des flûtes de Pan pour que dans la résidence du domaine ils pensent que c’était une fête d’Indiens… parce que c’était une nuit de pleine lune… ». Le fils de Neptalí Ulcuango se souvient qu’« ils arrivèrent en entonnant la musique de la Saint-Jean ; ils arrivèrent dans la cour de ma maison. J’ai entendu qu’ils criaient : Vive le syndicat agricole El Inca ! Vive les paysans organisés ! À bas les patrons ! Vive la lutte des travailleurs de la campagne ! Réclamant de meilleurs salaires et de meilleurs traitements, ils arrivèrent à la maison et se mirent à danser ». Idem.
64 Ibidem, p. 65.
65 Ibidem, p. 198.
66 BECKER, Marc, «Movimientos campesinos en Cayambe», Primer Encuentro de LASA Sobre Estudios Ecuatorianos, Quito, 18-20 de julio de 2002, p. 2, en ligne, consulté le 04/08/2014, http://www.yachana.org/ ecuatorianistas/encuentro/ponencias/becker.pdf.
67 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, pp. 81-82. La liste complète des revendications est consultable dans MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., pp. 91-92.
68 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., p. 163.
69 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 83.
70 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., p. 102, p. 104.
71 GÁMEZ, Javier, op. cit., p. 90. L’auteur assure qu’ils n’ont jamais fonctionné selon les objectifs initiaux.
72 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 87.
73 Ibidem, pp. 81-90.
74 Ibidem, p. 92.
75 Ibidem, p. 89. Face aux abus constatés, le gouvernement fut obligé d’édicter un décret ordonnant le paiement des maisons détruites, décret qui resta lettre morte pendant quinze ans. Selon Tránsito Amaguaña, grâce à l’action de la FEI, l’Assistance publique leur versa, en 1946, quinze mille sucres d’indemnisation pour ces destructions mais les leaders ne purent jamais récupérer leur parcelle de terre. GÁMEZ, Javier, op. cit., p. 89 ; MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 119, p. 121 ; RODAS MORALES, Raquel, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, p. 47.
76 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 122.
77 RODAS MORALES, Raquel, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, p. 37.
78 Idem.
79 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., p. 112, pp. 116-120.
80 Voir sa lettre adressée au ministre Miguel Ángel Albornoz, le 28 février 1931, et publiée dans le journal El Comercio. MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., pp. 106-109.
81 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., p. 133.
82 Voir la liste des revendications dans RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, pp. 111-114.
83 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., p. 144.
84 Ibidem, p. 131.
85 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 180.
86 Ibidem, p. 202.
87 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 144.
88 GÁMEZ, Javier, op. cit., pp. 112-113.
89 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 118.
90 Cette loi aura une importance capitale dans les décennies 1970 et 1980 dans la dynamique de revitalisation ethnique des sociétés indiennes du pays car la commune est l’instance de représentation politique dont les Indiens vont se prévaloir pour se donner une existence collective. SANTANA, Roberto, Les Indiens d’Équateur, citoyens dans l’ethnicité ?, Paris, Éditions du CNRS, 1992, pp. 76-82.
91 BECKER, Marc, «La historia del movimiento indígena escrita a través de las páginas de Ñucanchic Allpa», in SOSA-BUCHHOLZ, Ximena, WATERS, William F., compiladores, Estudios ecuatorianos. Un aporte a la discusión, Quito, FLACSO, Abya Yala, 2006, pp. 110-111.
92 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 123.
93 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 185.
94 PRIETO, Mercedes, Condicionamientos de la movilización campesina: el caso de las haciendas Olmedo/Ecuador (1926-1948), Quito, Pontificia Universidad Católica del Ecuador, entrevista a Tránsito Amaguaña realizada en noviembre de 1977, « En ese tiempo de patrones no había ninguna justicia… », en ligne, consulté le 17/07/2014, http://www.marxists.org/espanol/amaguana/1977/001.htm ; RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 95.
95 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., pp. 75-77 ; RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 184.
96 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., p. 148.
97 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 198.
98 Ibidem, pp. 246-247.
99 GUERRERO, Andrés, «De sujetos indios a ciudadanos-étnicos: de la manifestación de 1961 al levantamiento indígena de 1990», in ADRIANZEN, Alberto, BLANQUER, Jean-Michel, et alii, Democracia, etnicidad y violencia en los países andinos, Lima, Institut Français d’Études Andines, IEP, 1993, paragraphe 29, en ligne, consulté le 29/07/2014, http://www.books.openedition.org/ifea.2171.
100 RODAS MORALES, Raquel, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, p. 64.
101 YÁNEZ DEL POZO, José, op. cit., «Dolores Cacuango», reproduit par TUAZA, Luis Alberto, «Concepciones del Estado y demandas de las organizaciones campesinas e indígenas (1940-1960)», in BURBANO DE LARA, Felipe, coordinador, Transiciones y rupturas. El Ecuador en la segunda mitad del siglo XX, Quito, FLACSO, Ministerio de Cultura, 2010, p. 493.
102 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., pp. 149-151.
103 TUAZA, Luis Alberto, op. cit., p. 508.
104 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., pp. 152-153.
105 Roberto Santana, se basant sur le recensement agropastoral de 1954, estime à cinq cent mille le nombre de petits paysans des communautés contre trente-huit mille détenteurs de « huasipungos » et cent cinquante mille travailleurs sans terre dans les domaines. SANTANA, Roberto, «En la Sierra del Ecuador…», op. cit., p. 207.
106 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., pp. 200-218.
107 Une des premières mesures de la Junte fut d’interdire l’activité du Parti communiste. ABC, Sevilla, 13 de julio de 1963, p. 27, en ligne, consulté le 29/07/2014, http://hemeroteca.sevilla.abc.es/nav/Navigate.exe/hemeroteca/ sevilla/abc.sevilla/1963/07/13/021.html.
108 Cette mesure eut une portée limitée car, en 1972, on comptait dans tout le pays trois cents coopératives qui regroupaient dix mille sept cent quatre-vingt-cinq adhérents et, en 1977, elles étaient quatre cent soixante cinq pour quinze mille huit cent quatre-vingt-quinze adhérents. Son échec relatif s’explique par le mode de gestion rigide, calqué sur le modèle occidental des coopératives, imposé de l’extérieur par l’IERAC, dont le fonctionnement n’était pas approprié à la fluidité des relations au sein des groupes familiaux caractéristique de la culture traditionnelle. SANTANA, Roberto, Les Indiens d’Équateur, pp. 70-76 ; FARGA HERNÁNDEZ, María Cristina, ALMEIDA VINUEZA, José, op. cit., pp. 217-228. Dans le canton de Cayambe, cette réforme agraire eut pour effet de neutraliser l’action du Parti communiste et de la FEI.
109 La superficie moyenne des terres octroyées a été estimée, jusqu’en 1969, à trois hectares et demi. SANTANA, Roberto, «En la Sierra del Ecuador: reivindicaciones étnicas y agrarias. El caso de un movimiento indígena», in Indianité, ethnocide, indigénisme en Amérique latine, Paris, Éditions du CNRS, Toulouse, GRAL, 1982, p. 217.
110 ITURRALDE, Diego, «Notas para una historia política del campesinado ecuatoriano (1900-1980)», in GONZÁLEZ CASANOVA, Pablo, Historia política de los campesinos latinoamericanos, Tomo 3, Colombia, Venezuela, Ecuador, Perú, Bolivia, Paraguay, México, Siglo XXI editores, 1985, pp. 106-111 ; CLICHE, Paul, Anthropologie des communautés andines équatoriennes. Entre diable et patron, Paris, L’Harmattan, Montréal, Recherches amérindiennes au Québec, 1995, pp. 74-81 ; BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., pp. 216-217 ; MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., pp. 244-248 ; RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Pionera en la lucha por los derechos indígenas, p. 90 ; Idem, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, pp. 74-76.
111 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 221.
112 Ibidem, p. 231.
113 Ibidem, pp. 248-250.
114 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 151-156.
115 VITERI DÍAZ, Galo, Reforma agraria en el Ecuador, Edición electrónica gratuita, 2007, consulté le 29/07/2014, Texto completo en http://www.eumed.net/libros/2007b/298/
116 Sur ces évolutions et leurs limites, voir ITURRALDE, Diego, op. cit., pp. 106-111 ; CLICHE, Paul, op. cit., pp. 79-84. Roberto Santana estime que la lutte pour la réforme agraire de 1973 fut essentiellement menée par Ecuarunari en raison de la perte d’influence des organisations traditionnelles, la FEI, liée au Parti communiste, et la FENOC (Fédération nationale des Organisations paysannes), d’inspiration catholique. SANTANA, Roberto, op. cit., p. 216.
117 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., p. 164.
118 Ibidem, pp. 161-163.
119 Ibidem, p. 160.
120 Voir à ce sujet les différents rapports relatifs à la transformation de cet organisme en Mission Andine de l’Équateur en 1966 où sont données des statistiques concernant le nombre d’écoles rurales, d’élèves qui les fréquentaient, de professeurs et de personnes ayant bénéficié de l’alphabétisation dans les régions dans lesquelles elle était implantée. La province de Pichincha qui nous intéresse dans ce travail n’a pas été intégrée à cette Mission. MISIÓN ANDINA DEL ECUADOR, «Educación rural», en ligne, consulté le 21/07/2014, http://unesdoc.unesco.org/images/0015/001591/159118sb.pdf.
121 CHIODI, Francesco, La educación indígena en América Latina, México, Guatemala, Ecuador, Perú, Bolivia, Quito, P. EBI (MEC-GTZ) & Abya Yala, Santiago, Unesco-ORLEAC, 1990, p. 339.
122 MINISTERIO DE INSTRUCCIÓN PÚBLICA DEL ECUADOR, Congreso Nacional de Educación Primaria y Normal: conclusiones aprobadas en las sesiones del 26 al 31 de Mayo de 1930, Quito, s. ed., 1930, p. 31, cité par SINARDET, Emmanuelle, «Educación indígena y políticas de incorporación nacional (1925-1946): de la integración a la exclusión», HISTOIRE(S) de l’Amérique latine, 2007, vol. 2, art. nº 2, p. 7, en ligne, consulté le 20/07/2014, http://www.hisal.org.
123 SINARDET, Emmanuelle, op. cit., pp. 6-9.
124 Les écoles des domaines furent transformées en écoles rurales en 1937. Dans la province de Pichincha, en 1930, il y avait quarante écoles de ce type. TAPIA MORENO, Rosa Linda, El papel de la escuela Franz Warzawa en la historia del desarrollo rural de Rumipamba desde su fundación en 1930 hasta la Reforma Agraria, Quito, Universidad Andina Simón Bolívar, 2013, pp. 32-33.
125 PRIETO, Mercedes, «»Yo me he envejecido en esta lucha…», Tránsito Amaguaña», op. cit.
126 RODAS MORALES, Raquel, Crónica de un sueño. Las escuelas indígenas de Dolores Cacuango. Una experiencia de educación bilingüe en Cayambe (1989), Quito, Proyecto EBI-GTZ, segunda edición, 1998, p. 34.
127 Ibidem, pp. 29-30. Sur le rôle assigné à l’école rurale, voir SINARDET, Emmanuelle, op. cit. et Idem, «Nación y educación en el Ecuador de los años treinta y cuarenta», Íconos, n° 9, abril de 2000, pp. 110-125.
128 FLORES CARLOS, Alejandra, «Intelectuales indígenas ecuatorianos y sistema educativo formal: entre la reproducción y la resistencia», Revista ISEES, nº 9, julio-diciembre de 2011, p. 24.
129 Constitución Política de la República del Ecuador del año 1945, artículo 5 y artículo 143, en ligne, consulté le 25/07/2014, http://biblioteca.espe.edu.ec/upload/1945.pdf.
130 Constitución Política de la República del Ecuador del año 1946, artículo 171, en ligne, consulté le 25/07/2014, http://www.constitutionnet.org/files/1946.pdf.
131 Galo Plaza, convaincu que le développement qu’il prônait passait par l’éducation mais qui refusait l’introduction de syndicats dans son domaine de Zuleta, accepta que l’on alphabétise ses travailleurs agricoles, lorsque Dolores Cacuango lui en fit la demande en ces termes : « Comme le soleil éclaire tout le monde de la même façon, hommes ou femmes, de même l’éducation doit éclairer tout le monde, riches ou pauvres, patrons ou travailleurs ». (Les premières démarches d’alphabétisation remontent aux années 1950). RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, pp. 141-142. Pour un éclairage intéressant sur la politique menée par Galo Plaza, voir SALGADO GÓMEZ, Mireya, «Galo Plaza Lasso: la posibilidad de leer el paradigma desarrollista desde una apropiación reflexiva», in TORRE, Carlos de la, SALGADO, Mireya, Galo Plaza y su época, Quito, FLACSO, Fundación Galo Plaza Lasso, 2007, pp. 117-156.
132 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Gran líder del pueblo indio, p. 141.
133 María Luisa Gómez de la Torre fut démise de ses fonctions par José María Velasco Ibarra en 1946, suite à une lettre ouverte qu’elle avait signée avec d’autres militantes communistes dans laquelle elle dénonçait la trahison du chef de l’État envers le peuple. En effet, le 30 mars 1946, le président de la République s’était proclamé dictateur civil. Sur ces évènements, voir RODAS MORALES, Raquel, Nosotras que del amor hicimos…, Quito, Editorial Fraga, 1992, pp. 64-74.
134 BECKER, Marc, TUTILLO, Silvia, op. cit., p. 164.
135 RODAS MORALES, Raquel, Crónica de un sueño…, p. 37, p. 54, pp. 68-69. Ces fonctionnements sont confirmés dans le numéro 18 de la revue Ñucanchic Allpa du 5 octobre 1946 qui les présente comme une avancée notoire que toutes les communautés indigènes devraient imiter. YÁNEZ, Fernando, «Alfabetización de jóvenes y adultos indígenas en el Ecuador», in LÓPEZ, Luis Enrique, HANEMANN, Ulrike, Alfabetización y multiculturalidad: Miradas desde América Latina, Guatemala, UIL-UNESCO y Programa de Apoyo a la Calidad Educativa de la Cooperación Técnica Alemana en Guatemala (PACE-GTZ), 2000, pp. 138-139 ; CLARCK, Kim, «Feminismos estéticos y antiestéticos en el Ecuador de principios del siglo XX: un análisis de género y generaciones», Procesos, Revista ecuatoriana de historia, n° 22, 2005, p. 97 qui dresse le portrait de María Luisa Gómez de la Torre.
136 Cette situation n’était pas exceptionnelle à l’époque car, en 1946, seulement 25 % du corps enseignant était composé d’instituteurs formés à l’École normale. GOETSCHEL, Ana María, Educación de las mujeres, maestras y esferas públicas. Quito en la primera mitad del siglo XX, Quito, FLACSO, Abya Yala, 2007, p. 144.
137 MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., p. 189, pp. 241-244, pp. 253-254 ; RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Pionera en la lucha por los derechos indígenas, p. 82 ; Idem, Crónica de un sueño…, p. 53 ; Idem, Nosotras que del amor hicimos…, p. 91 ; Idem, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, p. 48. Le lieu d’exercice de José Alberto Tarabata est confus dans les souvenirs de Tránsito Amaguaña, elle l’affecte à San Pablo Urco dans le témoignage recueilli par Raquel Rodas et à Pesillo dans celui recueilli par Cecilia Miño. Neptalí Ulcuango précise bien que l’intéressé prit en charge l’école syndicale de San Pablo Urco. ULCUANGO, Neptalí, Historia de la organización indígena en Pichincha: Federación Indígena Pichincha Runacunapac Riccharimui, Quito, Abya Yala, 1993, p. 6.
138 RODAS MORALES, Raquel, Crónica de un sueño…, p. 53, pp. 66-67.
139 Ibidem, p. 67. Luis Catucuamba confirme aussi son utilisation, YÁNEZ, Fernando, op. cit., p. 139. Références de cet ouvrage : MARÍA DE LA SAGRADA CORONA, Mi cartilla inca: texto bilingüe (quichua-español), elaborado por pedagogas de la Congregación de Misioneras de María Inmaculada y Sta Catalina de Sena, Guayaquil, Reed & Reed, 1947, 186 p.
140 RODAS MORALES, Raquel, Crónica de un sueño…, p. 34.
141 Ibidem, pp. 44-45.
142 Ibidem, p. 47, voir aussi le témoignage de María Luisa Gómez de la Torre, pp. 45-46 et dans MIÑO GRIJALVA, Cecilia, op. cit., pp. 188-189.
143 DÁVALOS, Pablo, «Las luchas por la educación en el Movimiento Indígena Ecuatoriano. La actuación de los movimientos y organizaciones sociales», Ensayos & Investigaciones del Laboratorio de Políticas Públicas, Buenos Aires, nº 27, mayo de 2008, pp. 21-22.
144 RODAS MORALES, Raquel, Tránsito Amaguaña. Su testimonio, p. 49. Voir aussi le témoignage de Dolores Cacuango sur les pressions qui s’exercèrent, ainsi que celui de Neptalí Ulcuango. Idem, Crónica de un sueño…, p. 48, pp. 68-69, p. 73.
145 YÁNEZ, Fernando, op. cit., p. 139 ; RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Pionera en la lucha por los derechos indígenas, p. 83 ; Idem, Crónica de un sueño…, p. 62.
146 PÉREZ PIMENTEL, Rodolfo, «Luisa Gómez de la Torre y Páez», op. cit.
147 YÁNEZ, Fernando, op. cit., p. 139 ; RODAS MORALES, Raquel, Crónica de un sueño…, p. 61.
148 RODAS MORALES, Raquel, Crónica de un sueño…, p. 71.
149 Idem ; CLARCK, Kim, op. cit., p. 95.
150 YÁNEZ DEL POZO, José, Yo declaro con franqueza, «Dolores Cacuango», op. cit., p. 8 ; RODAS MORALES, Raquel, Crónica de un sueño…, p. 53, p. 69.
151 RODAS MORALES, Raquel, Dolores Cacuango. Pionera en la lucha por los derechos indígenas, p. 84 ; PÉREZ PIMENTEL, Rodolfo, «Dolores Cacuango», op. cit., p. 3.
152 MASSAL, Julie, op. cit., pp. 116-117 ; Constitución Política de 1978, en ligne, consulté le 27/07/2014, http://www.cortenacional.gob.ec/cnj/images/pdf/constituciones/43%201978%20Texto%20Original.pdf.
153 En décembre 2014, le taux global de pauvreté était de 22,49 % mais concernait 35,29 % de la population rurale. De même, l’extrême pauvreté n’affectait que 7,65 % des Équatoriens mais 14,35 % des ruraux. En décembre, le seuil de pauvreté était estimé à 81,04 dollars mensuels par personne et celui de l’extrême pauvreté à 45,67 dollars mensuels par personne. INEC, Reporte de pobreza por ingresos, diciembre de 2014, en ligne, consulté le 05/02/2015, http://www.ecuadorencifras.gob.ec/documentos/web-inec/POBREZA/2014/Diciembre-2014/Reporte%20pobreza%20y%20desigualdad.pdf.
154 Constitución de la República del Ecuador 2008, en ligne, consulté le 27/07/2014, http://biblioteca.espe.edu.ec /upload/2008.pdf.